En quoi la formation continue est-elle un outil pertinent pour maintenir l’employabilité ? 

27 Août 2025 | RH

Dans un contexte marqué par l’accélération des transformations économiques, technologiques et réglementaires, maintenir l’employabilité des salariés est devenu un enjeu stratégique. La formation continue s’impose alors comme un levier essentiel : elle permet d’adapter les compétences, de sécuriser les parcours et de renforcer la performance collective.

8 raisons de faire de la formation continue un levier stratégique pour vos équipes

1- Le monde a mis la 6e… sans prévenir.

Inflation, IA, nouvelles normes, pénurie de main-d’œuvre : pour les dirigeants de PME, c’est Koh-Lanta tous les jours, sans pause pub. Les compétences d’hier ? Elles ne valent plus un clou demain. Et dans ce chaos, une constante émerge : vos salariés doivent apprendre… ou décrocher.

2. La formation continue, c’est le gilet pare-balles de l’employabilité.

Un salarié formé, c’est un salarié qui comprend les changements et y répond. Pas celui qui les subit en silence, la boule au ventre. La formation, ce n’est pas un supplément d’âme : c’est l’assurance-vie du capital humain.

Exemple : Une PME de la plasturgie a formé ses techniciens à la maintenance prédictive. Résultat : 20 % de pannes en moins, 0 licenciement.

3. Pas de formation = obsolescence programmée.

C’est cruel, mais mathématique. Un salarié non formé voit ses compétences péricliter en 12 à 18 mois. Et avec lui, votre productivité. Ne pas former, c’est comme économiser sur l’huile moteur : ça finit au garage. Ou au tribunal.

France Compétences l’a calculé : 1 € investi dans la formation continue peut générer jusqu’à 3 € en gains indirects.

4. La QVCT, ce n’est pas un babyfoot. C’est une rampe de lancement.

Le lien est direct : un salarié formé se sent valorisé, utile, acteur. Et il reste. C’est la QVCT utile, concrète, mesurable. Celle qui transforme un plan de formation en plan de fidélisation.

Batiactu rapportait que des TPE du bâtiment, après une simple formation en gestion client, avaient réduit leurs impayés de 15 %. Plus de cash. Moins de stress.

5. Les petites entreprises n’ont pas les moyens ? Elles n’ont surtout pas le choix.

“On n’a pas le budget.” Faux problème. Les dispositifs existent : OPCO, CPF, FNE, crédit d’impôt. Encore faut-il savoir les utiliser. Et là, il faut sortir du “do it yourself”. Appeler un expert, c’est un investissement, pas une dépense.

Un expert RH externalisé ne vend pas des PowerPoint. Il construit un plan de formation ajusté à vos contraintes, avec un ROI clair. Le tout, financé à 70 %. Parfois plus.

6. L’innovation n’attend pas. Vos salariés non plus.

Aujourd’hui, on apprend en ligne, en équipe, en 20 minutes chrono. C’est le micro-learning, le peer learning, le blended. Plus besoin de bloquer trois jours à La Rochelle. Une formation mobile à la pause déjeuner peut suffire à remettre un salarié sur les rails.

Une PME de l’agroalimentaire a mis en place un module en ligne de 10 minutes sur les règles d’hygiène. Résultat : contrôles sanitaires passés sans remarque pendant 2 ans.

7. Former, c’est piloter. Pas prier.

Le monde change. Et il changera encore. Anticiper, c’est mettre vos équipes en ordre de marche. C’est transformer une incertitude en avantage. Un salarié qui monte en compétences, c’est un amortisseur de crise. Pas une victime collatérale.

Chez FM Logistics, les caristes ont été formés à la maintenance de robots. Moins de pannes, plus de réactivité, pas de plan social. CQFD.

8. Un expert pour déminer le labyrinthe.

Piloter un plan de formation, c’est comprendre les besoins, identifier les bons financements, monter les bons dossiers… et suivre les résultats. Pas votre cœur de métier ? C’est celui d’un spécialiste RH. Il parlera RH à vos salariés, et Excel à votre DAF.

Un expert RH bien choisi, c’est celui qui comprend à la fois votre atelier et vos lignes de crédit.

En conclusion

  • Former, ce n’est pas une option. C’est votre seul levier fiable dans un monde qui perd ses repères.
  • Ce n’est pas une dépense. C’est un amortisseur de chocs.
  • Ce n’est pas une corvée. C’est une stratégie.
  • Et surtout, c’est ce qui distingue les PME qui traversent les crises de celles qui y laissent leurs marges… et parfois plus.
  • Alors un conseil : formez. Ou soyez prêt à recruter… tous les six mois.


Cet article a été rédigé par :

Renaud De Kergolay

Dirigeant – Proxim’RH

Renaud propose une gamme de services RH qui offre aux dirigeants, réactivité, sérénité et proximité avec plus de 15 ans d’expertise RH acquise au sein d’entreprises…

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