Paris, le dimanche 1er juin 2025. En dépit de près de 300 interpellations, les “professionnels” du désordre public ont une nouvelle fois sévi dans plusieurs lieux emblématiques de Paris – l’avenue des Champs-Elysées, la place du Trocadéro, le pont d’Iéna, les abords du stade du Parc des Princes, etc. – en y commettant de nombreuses atteintes aux biens et violences contre les dépositaires de l’autorité publique. *
“Ces troubles à l’ordre public n’engendrent pas seulement des préjudices directs pour les acteurs économiques, avec des dégâts matériels et des destructions, des pertes d’exploitation ou encore des coûts de sécurisation“, rappelle Bernard Cohen-Hadad, Président de la CPME Paris. “Ils engendrent aussi, et peut-être surtout, à terme, des préjudices indirects difficilement réversibles avec l’impact négatif sur l’image de ces lieux symboliques et plus largement de la capitale, et la baisse d’attractivité économique et touristique qui s’en suit“, développe celui qui est aussi Président du think tank Etienne Marcel.
Face à la difficulté d’empêcher les troubles récurrents à l’ordre public lors de certains rassemblements spontanés dans Paris, la CPME Paris demande dorénavant au Préfet de police de Paris de durcir la posture du maintien de l’ordre public en fonction de son évaluation du risque, en interdisant ces rassemblements lorsque le risque de troubles graves à l’ordre public est probable et en durcissant en tout état de cause leur répression lorsque l’évaluation de la probabilité et de la gravité de ce risque n’a pas justifié de les interdire.
Bernard Cohen-Hadad attend également de la Ville de Paris qu’elle densifie le réseau de caméras de vidéo-protection et qu’elle invite les parlementaires parisiens à durcir les sanctions pénales contre les auteurs de ces troubles à l’ordre public, de sorte que ces professionnels du chaos cessent d’agir avec un tel sentiment d’impunité lors de chaque grand événement dans la capitale.
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